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Miloud Chaâbi tacle André Azoulay

Posted in Justice by hichambennani on juillet 19, 2009

Suite à un article publié dans L’Economiste, le milliardaire tire à boulets rouges sur le conseiller du roi.

Tout a commencé le jeudi 2 juillet 2009. Un article intitulé «Il était une fois André Azoulay», parait dans le quotidien L’Economiste. Son auteur, Nadia Salah, explique qu’en 1993, Essaouira était une «petite ville abandonnée de Dieu et des hommes, si pauvre que c’est la province où le taux d’électrification était le plus faible du pays», avant qu’André Azoulay ne la prenne en main. La directrice des rédactions du groupe Eco-Médias ajoute que même les services publics ne voyaient pas l’utilité de faire des efforts dans cet endroit qui d’évidence était condamné. D’après elle, la ville se résumait à des murailles, une école des Beaux-Arts, la mémoire de tournage de quelques films et de séjours hippies, quelques danses ésotériques venues des anciens esclaves, des chats nonchalants et un vent à écorner les bœufs, «pas grave, les gens étaient bien trop pauvres pour avoir des troupeaux autres que des chèvres», précise-t-elle.

La phrase la plus marquante est la suivante : «Aujourd’hui, dans les livrets contant l’histoire de la ville, la date de

naissance d’André Azoulay est marquée comme un événement historique. Ils font bien, car sans l’énergie du conseiller, on ne sait pas très bien ce que serait devenu l’endroit, sauf à servir de base électorale pour la famille Chaâbi». La réponse de Miloud Chaâbi, président fondateur du groupe industriel Ynna Holding, ne se fait pas attendre.

«Outrage à Dieu».

Le mardi 8 juillet, il envoie une mise au point aux principaux organes de presse du royaume. Le document, qui ne sera pas publié par L’Economiste, commence par le procès de Nadia Salah, une journaliste «du moyen âge, ou du moins issue de la période coloniale, car ses pensées nous rappellent ce qui s’écrivait sur le Maroc dans la presse des colons des années 50». Miloud Chaâbi pense que l’article est «un outrage à Dieu, une insulte à tous les Rois du Maroc et aux Souiris». Il va même jusqu’à avancer que Driss Basri, ex-ministre de l’Intérieur sous l’ère Hassan II, a permis à Nadia Salah de publier son journal, lui permettant ainsi de s’installer au Maroc. Pour achever la journaliste, il lui rectifie une information et indique que «manifestement, Madame Nadia Salah commence à perdre la mémoire par vieillesse…». Et ce n’est pas tout.

Nadia Salah
Nadia Salah

Alors que l’article évoque le concept écologique de la station Mogador qui invite ses clients à venir tester son terrain de golf, la lettre de mise au point précise que ce terrain est irrigué à l’eau potable, ce qui est en contradiction avec la protection de l’environnement. Ayant réglé ses comptes avec sa détractrice, il en vient au fond du sujet : qu’a fait André Azoulay à Essaouira ? Miloud Chaâbi, père de l’ex-maire d’Essaouira, affirme que le conseiller du roi n’a réalisé aucun projet économique ou social, excepté l’association «Essaouira-Mogador» qui, elle-même, n’aurait rien apporté aux habitants d’Essaouira. Même chose pour le festival «folklorique» des gnaoua pendant lequel les habitants passeraient la nuit à la belle étoile. «Les habitants d’Essaouira payent la note du festival, étant donné que la municipalité d’Essaouira paie pour l’éclairage, le nettoyage, l’entretien des jardins etc…. », note le milliardaire Chaâbi qui précise que le festival ne fait gagner aucun centime à la municipalité. Chiffres à l’appui, il bat en brèche la version officielle qui avance 350 000 visiteurs pour cet événement. Selon lui, il y en aurait 70 000, dont 95% qui dorment dans les rues ou sur la plage. «Les autorités n’auraient jamais permis qu’il y ait autant de monde dehors», explique un festivalier. Le principal bénéficiaire du «coup de gueule» de Miloud Chaâbi est André Azoulay : «Il ne rend service qu’à lui-même, selon le témoignage de quelques uns de ses concitoyens. Le même constat s’applique à son frère, arrivé au Maroc de France où il était chômeur». Et d’ajouter : «Nous ne voulons pas évoquer les projets imaginaires et les histoires d’investissement de la société importée de Tel Aviv, dont le capital social n’excède pas 1000$ U.S., qui a été «naturalisée» belge pour rentrer au Maroc». Avant de revenir en long et en large sur toutes les grandes réalisations de l’homme d’affaires, la lettre se penche sur une histoire de terrain, qui aurait été obtenue de l’Etat pour une bouchée de pain par Azoulay  afin de réaliser un projet touristique voué à l’échec.

André Azoulay, actuellement à l’étranger, n’a pas souhaité répondre aux attaques dont il est victime. «On ne va pas le faire parler de force», plaisante Chaâbi, joint par téléphone, «Si j’ai tort, il doit démentir mes propos et s’il veut entamer une action en justice, qu’il le fasse». Pour revenir à Nadia Salah, «elle ne sait pas écrire et ne connait pas l’histoire du Maroc», déclare Chaâbi en signalent qu’elle est au service de ses propres intérêts. La journaliste qui, de source sûre, n’a pas parlé à Azoulay pour rédiger son article, ne veut faire «aucune déclaration».

Hicham Bennani

Le Journal Hebdomadaire, numéro 404, juillet 2009

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18 Réponses

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  1. dima said, on juillet 20, 2009 at 8:47

    Elle est habillée pour l’hiver…

  2. mohammed hifad said, on juillet 20, 2009 at 1:36

    Je ne crois pas à cette comédie de querelle entre deux figures incontournables de la Province d’Essaouira.Mr Miloud Chaâbi reste le poids lourd en terme d’investissements dans la Province avec la construction de la nouvelle ville d’Essaouira et Mr André Azoulay de par sa fonction de Conseillers Economique de Sa Majesté a joué le rôle de cataliseur au profit de la ville.Ce n’est pas quelqu’un qui irait imposer à des Ministres de faire quelque chose pour sa ville et user de sa position et je parle en connaissance de cause en tant que secrétaire du premier bureau local de l’Association pour la Sauvegarde et la Promotion et le Développement d’Essaouira (ASPDE) devenue par la suite l’Association Essaouira/Mogador. Depuis l’accueil qui lui est réservé par les habitants juste après sa nommination à la kasbat(terrain de basket) place moulay Hassan , dans son discours, en homme de communication , a précisé qu’il va lancer la ville dans les médias un moyen sûr pour la mettre sur les rails du développement.Mr André Azoulay et Mr Miloud Chaâbi sont pour nous les deux faces nécessaires d’une même pièce de mannaie en or frappé à Dar Dhab en pein Mellah El kdim.Ce sont les mêmes médias , donc la même stratégie , qui ont fait réussir le projet de la nouvelle ville d’Essaouira de Mr Miloud Chaâbi.L’apport de Mr André Azoulay se chiffre en nombre de visiteurs , en milliards de devises rapportés au Trésor de l’Etat par la ville certainement plus que l’achat des logements de la société Chaâbi Iskane par les Européens et les immigrés.Il faut rappeler aux lecteurs que ces deux grands hommes peuvent avoir des points de vue différents mais croyez-moi, par expérience , il peuvent toujours se rencontrer comme de vieux amis au palais de Mr Miloud Chaâbi ou au Palace de Mr André Azoulay à la grande surprise de la base qui croit à la comédie d’une véritable oppostion.Mr miloud Chaâbi et Mr André Azoulay , nous vous félicitons tous les deux pour ce que vous avez fait pour la ville et nous attendons que vous fassiez la même chose pour ses environs dans le même esprit.Ce ne sont que des mots passagers entre frères et un sondage indirect pour qu’ils aient une idée de leur côte de popularité dans la ville d’Essaouira et auprès des Souiris à travers le pays et à l’etranger.
    Mohammed Hifad
    Blog:http://blogspot.com

  3. David ANDRE AZOULAY said, on juillet 23, 2009 at 9:27

    cher Monsieur, je ne sais si vous lirez un jour mes commentaires mais je tiens è préciser en préambule que je n’ai aucun lien de parenté avec le conseiller du roi,que je n’ai d’ailleurs jamais rencontré .Après ces precisions,je tiens à vous dire le plus grand degout que j’ai pour ces pseudo milliardaires enrichis par une speculation immobiliere au detriment de leur concitoyens et qui ne supportent pas que l’on vienne marcher sur leur plates bandes
    Vivant en europe depuis 1967,j’ai quittè le Maroc à 20 ANS.On n’a jamais autant parlé de ESSAOUIRA que depuis la prise en charge de la ville par le conseiller,venir faire illusion à TEL AVIV montre un peu le niveau intellectuel de ce milliardaire.Malgrè les oppositions et la haine de certains Mohamed vi a conservè le conseiller qui croyez moi ne doit pas avoir la vie facile contairement aux apparences; N’en deplaise à Mr CHAABI Nous aimons notre pays le maroc au plus profond de notre etre La comparaison etant le debut de l’intolerance je conseillerai à ce monsieur de faire pour mes freres marocains autant j’ai fait par amour pour eux et par remerciement et respect de sa majestè Mohamed v qui n’ a pas livrè ses sujets juifs aux allemands contrairement à d’autre Voila pourquoi je suis Marocain,de nationalitè Marocaine,et fier de l’etre quoi qu’il en pense rapprochez vous et creez ensemble un maroc digne des grandes nations modernes plutot que de se chamailler pour des interets personnels Vous avez tant de choses à faire

    • Mohammed Hifad said, on juillet 23, 2009 at 11:31

      Cher monsieur David André Azoulay

      Je partage avec vous le plus important à savoir comme vous dites si justement:

      « On n’a jamais autant parlé de ESSAOUIRA que depuis la prise en charge de la ville par le conseiller »

      « je conseillerai à ce monsieur de faire pour mes freres marocains autant j’ai fait par amour pour eux et par remerciement et respect de sa majestè Mohamed v qui n’ a pas livrè ses sujets juifs aux allemands contrairement à d’autre Voila pourquoi je suis Marocain,de nationalitè Marocaine,et fier de l’etre quoi qu’il en pense rapprochez vous et creez ensemble un maroc digne des grandes nations modernes plutot que de se chamailler pour des interets personnels Vous avez tant de choses à faire  »
      Personne ne peut mettre en doute votre attachement au Maroc , votre pays depuis des millénaires , ni votre fidélité au feu Mohamed V et son glorieux geste envers ses sujets juifs marocains et son petit fils ne fait que perpétuer scrupuleusement cette tradition.Nous vous remercions vous aussi pour ce que vous faites pour vos concitoyens marocains même si vous ne faites que votre devoir de citoyen responsable.
      Votre prénom de David m’est très chrer dans la mesure où c’est celui d’un ami d’enfance que j’ai perdu de vue vers la fin des années soixante.J’habitais à Essaouira 8 rue d’Angleterre en face de l’ancien commissariat et près de la grande horloge.J’avais pour ami David ,le petit George , fils de Haim le droguiste et frère de Haroune,Odette,kika,le fils également du tailleur dont j’ai oublié le prénom , Viviane,George,Bebert, les fils de l’ancien gérant du magasin Bata : c’était Mogador à son âge d’or!
      Tous ensemble donc pour la grandeur du Maroc et le bonheur de tous ses Enfants !
      mohammed hifad
      Blog:http://hifadmed.blogspot.com

  4. hichambennani said, on juillet 24, 2009 at 10:37

    La Réponse du berger à la bergère :

    Dans son édition du 20 juillet, le quotidien L’Economiste indique que les propos de l’homme d’affaire «suintaient la haine et le racisme». Miloud Chaâbi est accusé d’avoir des problèmes avec la religion hébraïque. «Si Miloud est l’un des hommes les plus riches du pays, cela ne lui suffit donc pas. Il veut aussi le pouvoir…il a pour habitude de terroriser ses adversaires», ajoute L’Economiste. La réponse de l’intéressé est immédiate. Le lendemain, il déclare dans un communiqué : «Tous les juifs marocains connaissent la nature de mes sentiments…la preuve en est le fait que les pèlerins juifs du monde entier choisissent les hôtels de notre groupe pour accomplir leur rituels religieux». Le président fondateur du groupe Ynna Holding nie également s’intéresser au pouvoir.

    • Mohammed Hifad said, on juillet 24, 2009 at 11:53

      A monsieur hichambennani

      Personnelement , je n’ai pas lu l’article de l’Economiste et c’est par hasard que je suis tombé sur votre article qui n’en rapporte que des bribes .Notre but premier est de rapprocher les Souiris quels que soient leurs différents .Nous avons besoin des bras de chcun , dans un esprit de solidarité , pour le développement de la région et du pays.J’habite à côté de l’hôtel de Chaâbi et c’est vrai que des pélerins juifs y passent depuis quelques années déjà leur séjour alors qu’ils le faisaient avant à l’Hôtel des Îles .Je suis sûr que ce n’est pas lui qui a rédigé cette lettre et que l’écrivain qui lui a prêté sa plume a commis quelques erreurs d’interprétations personnelles.Je rejette tout propos raciste ou injurieux mais je ne souhaite pas qu’on donne à ces faits plus qu’ils ne méritent en réalité.
      Mohammed Hifad

  5. hichambennani said, on juillet 24, 2009 at 12:05

    Il était une fois André Azoulay…

    par Nadia Salah

    En invitant ses clients potentiels ou ses prescripteurs à venir tester son golf tout neuf, à l’occasion du festival des Gnaoua, la station Mogador souligne aussi son concept écologique, dans le sens large du terme.
    Tout cela vient de loin, bien loin.
    1993. Une petite ville abandonnée de Dieu et des hommes, si pauvre que c’est la province où le taux d’électrification est le plus faible du pays. Même les services publics ne voyaient pas l’utilité de faire des efforts dans cet endroit qui d’évidence était condamné: pas de ressources naturelles, trop loin de tout pour que la pêche passe le cap de la consommation locale, des amandes d’argan dont seules les vieilles femmes avaient l’utilité. Et pas assez d’eau dans l’oued capricieux.
    Aujourd’hui, dans les livrets contant l’histoire de la ville, la date de naissance d’André Azoulay est marquée comme un événement historique. Ils font bien, car sans l’énergie du conseiller, on ne sait pas très bien ce que serait devenu l’endroit, sauf à servir de base électorale pour la famille Chaâbi.
    Avec très peu de moyens, mais beaucoup d’énergie et de dévouement, Azoulay décide que la ville et ses habitants vont remonter la pente.
    D’abord intéresser les ex-Souiris à Essaouira. Comme ils sont aussi courtisans que les autres, ce n’est pas si compliqué de les attirer vers leur ville berceau. Deux objectifs: leur trouver des travaux concrets et créer un consensus de développement, qui ne ressemble pas aux concepts à la mode à l’époque. Aujourd’hui, on appellerait cela «développement durable» mais, à l’époque le nom n’avait pas encore été trouvé. Les Souiris n’avaient pas encore assez confiance en eux pour se permettre de l’inventer.
    Dans le panier des ressources, des murailles, une école des beaux-arts et son directeur, la mémoire de tournage de quelques films et de séjours hippies, quelques danses ésotériques parvenues des anciens esclaves, un vent à écorner les bœufs (pas grave, les gens sont bien trop pauvres pour avoir des troupeaux autres que des chèvres) et des chats nonchalants. Pas grand-chose donc, mais largement assez pour se construire un avenir. Ce qui fut fait, sans s’appuyer sur les aides publiques centrales: on voyait déjà que Settat aurait beaucoup de mal à se relever, le jour où le puissant Driss Basri disparaîtrait.
    Donc la pérennité du développement devait s’appuyer sur l’existant, aussi petit soit-il. Les autres ressources, si elles venaient, seraient du bonus. Une des premières idées fut de planter des araucarias, en les faisant payer par les amis et les amis des amis. Puis, il y eut des stages de dessins, puis des vaccinations, puis, puis… Jusqu’au festival des Gnaoua, monté par Neilla Tazi et son réseau de copains et copines, avec des bouts de ficelles, pour les premières années. Dix ans plus tard, sa taille en fait un des premiers festivals au monde! Entre-temps, les vents sont devenus d’élégants alizés qui portent la musique, les films donnent des circuits de visites, l’art s’est offert une école bien à lui… Mais les chats sont toujours aussi indolents.

  6. hichambennani said, on juillet 24, 2009 at 12:06

    Mise au point de Miloud Chaâbi

    Faisant suite à l’article paru au journal « L’Economiste » du 2 juillet 2009, page 8 titrée :
    « Il était une fois André Azoulay » . …
    La rédactrice de l’article y insinue que la ville d’Essaouira, sans André Azoulay, ne serait autre qu’une base électorale pour la famille Chaâbi…. et affirme que la ville d’Essaouira
    a été abandonnée par Dieu et les hommes, et que ses habitants sont trop pauvres pour posséder des troupeaux autres que des chèvres… jusqu’à l’arrivée d’Azoulay en 1993 .
    Le lecteur de cet article est amené à croire que Mme Nadia Salah est une journaliste du moyen âge, ou du moins issue de la période coloniale, car ses pensées nous rappellent ce qui s’écrivait sur le Maroc et les Marocains dans la presse des colons durant les années 50du siècle dernier, à l’instar de « La vigie » et « Le petit marocain », qui méprisait les Marocains, les considérant en tant qu’arriérés, que la colonisation est venue sauver ….
    La rédactrice de l’article s’est permise l’outrage à Dieu en affirmant que Dieu a abandonné la ville d’Essaouira, alors que tout être vivant est tributaire de la bonté divine, et a insulté les habitants d’Essaouira en les taxant de pauvreté et de stérilité, étant donné qu’ils n’ont pas pu donner naissance à une personne capable de les sauver de l’indigence, alors qu’elle ignore la richesse des enfants d’Essaouira, leur confiance en eux- même. On ne compte plus ce qu’Essaouira a enfanté d’intellectuels, penseurs, artistes, sportifs et résistants qui ont porté aux cimes leur ville à travers l’histoire. L’article de Nadia Salah est également une insulte à l’encontre des Rois du Maroc à partir Du sultan « Sidi Mohammed Ben Abdellah » fondateur de la ville et bienfaiteur de ses habitants, passant par Hassan II que Dieu l’accepte dans sa miséricorde, qui l’avait visité à deux reprises, et arrivant à Sa Majesté Mohammed VI, qui l’a visité trois fois en sept ans, tout cela pour s’enquérir de la situation de ses habitants, et assurer leurs affaires et intérêts, et promouvoir les conditions sociales et économiques de cette ville.
    « Ni Dieu, ni les Rois du Maroc ne sont parvenus à sauver la ville d’Essaouira jusqu’à l’arrivée d’Azoulay, qui a amené avec lui les « Gnaouas ».
    Madame Nadia Salah a tourné le dos à tout le monde à Dieu, à ses Rois et à ses concitoyens Souiris, et même à son bienfaiteur Driss Basri, qui lui a permis de publier son journal durant son mandat, et grâce à son appui elle s’est installée au Maroc. Pour information, la ville de Settat a pu multiplier son taux de croissance par 30 après le départ de Driss Basri, contrairement à ce qui est avancé dans l’article de Madame Nadia Salah qui, manifestement, commence à perdre la mémoire par vieillesse….
    Nous aurions souhaité voir Nadia Salah , rédactrice de l’article, procéder à une recherche respectant les règles journalistiques qui consacrent l’objectivité et l’honnêteté intellectuelle, scruter l’histoire de la ville et mener son enquête auprès de ses habitants, ses penseurs et ses artistes, et discuter de leur rôle dans le développement de leur ville.
    Malheureusement, elle a dédaigné tout le monde et a évacué, d’un simple trait de plume, toutes les forces agissantes. De plus, elle ne s’est pas empêchée d’apporter un faux témoignage concernant une famille respectable qu’est la famille Chaâbi qui, dans la discrétion et loin des feux de la rampe, mobilise la totalité de ses moyens et richesses au service de la ville d’Essaouira, spécialement pour les jeunes et les couches défavorisées.
    Ce n’est pas étonnant de la part de Nadia Salah, qui n’a pas l’habitude de prêter main forte aux victimes d’injustice, comme le fait la presse indépendante, car elle s’évertue à utiliser ses articles pour défendre ses propres intérêts, et spécialement les sociétés lui commandant des insertions publicitaires.
    Nadia Salah devrait présenter des excuses sans équivoque aux habitants de la ville d’Essaouira, pour laver l’affront qu’elle leur a fait subir à eux et leur histoire, sur les pages des quotidiens nationaux, et cela serait la moindre des choses.
    Eclairant l’opinion publique, et pour une plus grande célérité, nous exposerons dans ce qui suit les vérités suivantes ; en dépit du fait qu’elles sont connues de tout le monde , et avant cela, nous posons la question à Madame Salah, pourquoi sa visite a été limitée au seul terrain de golf de la ville ?A cette occasion, nous vous rappelons que le terrain de golf est irrigué à l’eau potable depuis plusieurs mois, en contradiction avec la protection de l’environnement , contrairement à ce que vous dites, sachant que la région est semi aride, et que ses ressources hydriques sont limitées ; ce qui privera à coup sûr les habitants de la ville d’un débit suffisant d’eau potable.
    Le vécu de la jeunesse d’Essaouira est-il digne de votre intérêt ? Vous auriez pu visiter l’université qui n’est pas loin du terrain de golf, dont le mérite de sa fondation revient à Haj Miloud Chaâbi, vous pourriez alors observer les étudiants d’Essaouira pendant qu’ils construisent leur avenir ? Il était à votre portée de visiter une des maisons de l’étudiant ou de l’étudiante, et constater par vous-même la sauvegarde de bon nombre de filles de l’abandon scolaire ….
    On ne saurait passer sous silence que, du point de vue historique, Essaouira ou Mogador comme se plaisent à la désigner les étrangers, est une ville historiquement très ancienne, identifiée depuis l’an 2000 avant J.C.
    D’Essaouira, Le Sultan Sidi Mohammed ben Abdallah a annoncé sa reconnaissance des Etats unis, et cela depuis deux cent ans, et si des dizaines ou plutôt des centaines d’étrangers y viennent pour acquérir ses « riyads »et s’y installer, c’est à cause de son doux climat et leur connaissance de son histoire ancienne.
    Une autre fois nous posons la question à Nadia Salah rédactrice de l’article : qu’a donc fait André Azoulay à Essaouira ? Quelles sont les réalisations qu’il a pu matérialiser Pour la ville et ses enfants sachant qu’il a rallié Essaouira en 1993 ?
    Nous visons l’objectivité dans notre analyse et notre comparaison entre les réalisations de Haj Miloud Chaâbi et celles de M. Azoulay.
    Nous n’avons pris connaissance d’aucun projet économique ou social réalisé par M. Azoulay, excepté sa fondation de l’association « Essaouira-Mogador », association ayant obtenu la reconnaissance de son utilité publique. Mais, malheureusement, nous n’avons jamais entendu que cette association a employé un chômeur ou a mobilisé des fonds pour la réalisation d’un projet ou a octroyé des bourses à des étudiants d’Essaouira ou ses régions, ni accompli une œuvre sociale ou de bienfaisance au profit des habitants de la ville…..etc….
    Nonobstant le festival folklorique des gnaouas et d’autres festivals musicaux improductifs pour la ville ou ses habitants, c’est-à-dire qui ne contribuent point à les sortir de la précarité, eu égard au fait que la majorité des visiteurs d’Essaouira ne profite en rien à la ville, car ils passent leurs nuits à la belle étoile dans la rue, et sur la plage de la ville. C’est plutôt les habitants d’Essaouira qui payent la note du festival, étant donné que la municipalité d’Essaouira paie pour l’éclairage, le nettoyage, l’entretien des jardins etc….pendant que l’association Essaouira-Mogador procède à la conclusion des contrats avec l’agence organisatrice du festival et les sociétés sponsors, loin des yeux de la municipalité, et sans que cette dernière n’encaisse le moindre dirham…
    Même les statistiques publiées pour l’édition de cette année et pour les éditions précédentes concernant les visiteurs présents lors du festival des Gnaouas sont soit erronées, soit exagérées en tout cas loin de la vérité comme l’attestent les experts, on avance le chiffre de 350.000 visiteurs alors qu’ils ne dépassent pas 70.000 visiteurs en réalité, dont 95% passent la nuit à la belle étoile, et 5% seulement dans les hôtels et les appartements privés, la preuve en est que l’on n’a pas enregistré le plein remplissage des hôtels d’Essaouira pendant le dernier festival, en dépit de la rareté des hôtels à Essaouira, et leur faible capacité d’hébergement qui s’élève à 3000 lits, y compris les résidences touristiques.
    Où est donc le profit d’Essaouira ?
    Nous ne voulons pas en dire plus, nous contentant de discuter les profits personnels tirés par André Azoulay au Maroc. Il ne rend service qu’à lui-même, selon le témoignage de quelques uns de ses concitoyens. Le même constat s’applique à son frère, arrivé au Maroc de France où il était chômeur, et qui est devenu membre du conseil d’administration de plusieurs sociétés, propriétaire de plusieurs établissements commerciaux et homme d’affaires.
    Nous ne voulons pas évoquer les projets imaginaires et les histoires d’investissement de la société importée de Tel Aviv, dont le capital social n’excède pas 1000$U.S., qui a été « naturalisée » belge pour rentrer au Maroc, et signer avec le gouvernement une convention pour la réalisation de projets touristiques importants dans le golfe d’Essaouira, sur une surface de 600hectares, et a pu obtenir le terrain avec un prix symbolique ne dépassant pas 10,00DH le m2. Malheureusement, le projet a enregistré un dépassement du délai de réalisation compté d’abord en mois, puis en années pour culminer à 6ans. L’affaire s’est transformée alors en « bluff ».L’histoire des projets touristiques a été transformée en conte débutant par « Il était une fois… », car la société ne disposait pas des fonds lui permettant de matérialiser le projet, et a procédé à la spéculation sur un titre foncier providentiellement acquis, réalisant au passage des bénéfices en le cédant à MM. Adil Douiri, ex ministre du tourisme, et Amyn Alami son associé dans CFG.
    Quant à la famille Chaâbi, Haj Miloud Chaabi en tête, ses réalisations sont connues de tous, spécialement les habitant d’Essaouira, qui ont été témoin de son travail continu et ses efforts titanesques dans cette ville authentique et ses environs, aussi bien sur le plan social que sur le plan économique pour contribuer au développement de cette région.
    Toutes ces œuvres n’étaient aucunement évoquées ou citées par la famille Chaâbi, considérant que ses actions sont dédiées à Dieu, tout en contribuant au service de la nation.
    Cependant, le contenu de l’article nous a contraint à les citer, pour éclairer l’opinion publique.
    Sur le plan social, il est possible de citer à titre d’exemple les plus importants projets et réalisations matérialisés dans la province d’Essaouira :
    1-Création d’un noyau universitaire, avec une enveloppe budgétaire de 40.000.000,00DH, offert au ministère de l’éducation nationale, qui y a fondé un institut supérieur de technologie appliquée, qui a pu former jusqu’à ce jour 3 promotions dans 2 spécialités importantes : gestion et informatique.
    2- Construction de 12 mosquées à Essaouira et la province.
    3- Construction et fondation de 10maisons de bienfaisance, maisons de l’étudiant et maisons de l’étudiante à Essaouira et régions, qui a hébergé depuis les années 80 des centaines d’élèves et d’étudiants issus de familles rurales défavorisées, et leur a donné l’occasion de poursuivre leurs étude, leur assurant le gite et le couvert à proximité des établissements qu’ils ont fréquenté, leur permettant de décrocher des diplômes supérieurs et intégrer le monde du travail.
    4- Octroi, sur une base mensuelle, de bourses à 700 étudiants apprenant le saint coran, ainsi qu’à des dizaines d’étudiants universitaires poursuivant leurs études au Maroc et à l’étranger.
    5-Acquisition de plusieurs ambulances et véhicules de transport mortuaire, assurant gratuitement leurs services
    6- Construction en cours d’un centre de dialyse qui assurera gratuitement ses prestations,
    ce qui contribuera à alléger le fardeau d’une proportion importante des habitants d’Essaouira, qui étaient contraints à se déplacer à Marrakech ou à Agadir pour bénéficier des soins, ou d’attendre la mort suite à l’incapacité du centre disponible sur place à les prendre tous en charge, sachant que c’est un centre payant.
    C’est en résumé les plus importantes réalisations sociales de Miloud Chaâbi pour Essaouira et les habitants de sa région, qui entrainent un coût annuel de 20.000.000,00 DH.
    Sur le plan économique, et spécialement dans le domaine du logement, le Groupe Chaâbi a réalisé son projet immense « Essaouira Al Jadida » sur une superficie de 500hectares, comportant dans sa première tranche la construction de 11.000 logements de différents standing : économique, moyen et luxe. Le projet d’Essaouira Al Jadida, avec toutes ses dépendances, est l’équivalent de toute la ville d’Essaouira. C’est d’ailleurs la première ville nouvelle que S.M. Mohammed VI a inauguré le 8juin2000. Le projet a décroché le premier prix du conseil des ministres arabes de l’habitat, distinction octroyée tous les 4ans au meilleur projet d’habitation réalisé dans Les états Arabes. M. Miloud Chaâbi et le Ministre Marocain délégué à L’habitat ont reçu ce prix directement des mains de M. Amr Moussa, secrétaire général de la ligue des Etats Arabes au Caire en 2003.
    L’estimation des investissements matérialisés par Haj Miloud Chaâbi dans la ville d’Essaouira les situe à hauteur de 5 milliards de dirhams.
    La publicité entreprise par Nadia Salah, rédactrice de l’article, au profit d’André Azoulay et du festival des Gnaouas n’est pas étonnante de la part de cette dame, connue pour son rangement aux côtés de la partie la plus forte, et ce n’est pas la première fois qu’elle s’en prend à moi. Elle m’a précédemment attaqué avec force et violence, précisément en 1996 quand elle soutenait le ministre de la privatisation de l’époque, Abderrahmane Saïdi, qui était en même temps président du conseil d’administration du journal « L’Economiste », ce qui m’a contraint à les poursuivre tous deux en justice.
    Pour rappel, le conflit m’opposant au ministre de la privatisation de l’époque concernait la méthode de cession de certains établissements et sociétés publics au privé, spécialement La SAMIR , privatisation à laquelle j’étais opposé en ma qualité de membre de la chambre des représentants. Nous vivons actuellement une véritable crise, pour laquelle j’avais mis en garde précédemment, étant donné que bon nombre d’unités industrielles risquent l’arrêt d’activité pour cause de leur non approvisionnement en gasoil et en fuel, dans l’attente pendant plusieurs jours ou plusieurs mois de l’arrivée de bateaux de l’étranger, pour qu’elles puissent reprendre leur activité.
    Ceci est l’énoncé de plusieurs vérités que je souhaite voir publiées, pour que tout le monde sache si Miloud Chaâbi et sa famille jouent un rôle important pour Essaouira et sa province, ou si Essaouira ne représente qu’une base électorale pour cette famille citoyenne.

  7. Mohammed Hifad said, on juillet 24, 2009 at 1:52

    Monsieur hichambennani

    Je vous remercie pour ces précieuses informations .Je constate que la comparaison avec l’époque coloniale est déplacée.Monsieur André Azoulay est un marocain , un dignitaire de l’Etat et natif de la ville.Toutes les réalisations citées dans l’article de monsieur Châabi , j’en conviens ,existent réellement mais je pense que Nadia Salah est venue pour parler du festival de Gnawa et par conséquent des personnalités et des projets touristiques qu y sont liés directement et non des oeuvres sociales et de l’enseignement à Essaouira.Je lui reproche l’expression peu heureuse « sauf à servir de base électorale pour la famille Chaâbi. » qui constitue sans doute la goutte qui a fait déborder le verre.Monsieur Chaâbi est un citoyen marocain , un Souiri qui honore sa ville et sa région et qui a le premier le droit de s’y présenter.Quant au sous-développement de la ville et de sa région , je rappelle à madame Nadia Salah que c’est le port d’Essaouira qui était prévu pour être le plus grand port du Maroc au début du protectorat et Lyautey en a décidé autrement pour la simple raison qu’il faut installer l’armée là où elle peut se nourrir au dépend de l’ennemi vue la longue distance qui la sépare de son pays d’origine.C’est pour vous dire que le Maroc utile n’est que l’expression d’une volonté politique .J’aimerais apporter mon témoignage , en ce qui me concerne , sur le plan culturel.J’étais membre du bureau de l’Association Culturelle et c’est nous les premiers qui avons organisé la première rencontre des femmes peintres du Maroc et à leur tête la défunte Lalla Chaâbia.C’est nous les premiers à avoir organisé la première manifestation qui deviendra par la suite le festival de Gnawa sous le thème  » la musique d’abord « .Et c’est moi qui avait lancé cette idée de « musique d’abord » lors du débat que nous avions organisé à l’ancienne ecole Pierre Loti , siège de notre association à l’époque.Alors que les intervenants allaient dans tous les sens , j’ai essayé d’organiser la discussion en leur proposant deux volets distincts : 1 / Gnawa en tant que musique et 2/Gnawa sur le plan historique , social , économique etc.Le slogan de la musique d’abord est né lors de ce débat.Et tous les festivals n’ont pas dépassé ce stade à ma connaissance , considérant le rôle de la ville dans le problème de l’esclavage comme un tabou.c’est Taib Seddiki qui a présidé cette première manifestation considérée comme l’ancêtre du festival actuel.Les autorités locales que nous avons commencé à déranger , comme c’est le cas dans tout le Maroc , ont encouragé la création de grandes Associations d’utilité publique , confiées toutes prêtes à de hauts cadres originaires de la ville et de préférence ceux qui n’y habitent pas et n’y viennent que par occasion pour gober tout ce qu’ils leur disent à propos de nos problèmes.En un mot ils ont trouvé le moyen de faire taire les résidents et celui de satisfaire ceux qui y viennet en pelerinage une fois par un en leur offrant des festivals en joignant l’utile à l’agréable.
    Mohammed hifad

    • azoulay said, on juillet 26, 2009 at 7:48

      Cher Mohamed,vous faites partie des ses hommes qui ont fait la gloire de notre nation et de nos religions l’islam n’est que tolérance et amour,notre pays a toujours prodiguè ces valeurs;Enfant je me suis battu pour la reconnaissance sociale de mes frères musulmans qui m’ont donne tant de bonheur j’ai été le plus fier de la classe le jour ou mon ami mohamed a été premier de la classe en Français à la barbe de mes amis européens et juifs Ce jour la comme je l’avais dit à mon professeur le Maroc devenait indépendant pour la 2eme fois,notre pays se doit d’être le phare de la Méditerranée J’en ai fait un roman que j’ai intitule KADDISH POUR MON AMI JUIF ou je raconte une belle histoire d’amitié en France entre un vieux juif et un jeune musulman le vieux juif David accompagne Mehdi jusqu’à ce que ce dernier arrive à devenir Avocat David put enfin mourir apaisé et fier de la réussite de Mehdi David n’ayant pas de fils c’est Mehdi qui lira le Kaddish(priere des morts) pour son ami Tout un symbole! Je suis nè à CASA en 1947 je n’ai jamais ete a ESSAOUIRA Les Européens et pas seulement les hippies adorent cette ville J’ai moi meme 8 enfants et croyez moi ils aiment notre culture et nos traditions Je souhaite seulement un peu plus d’egalitè sociale mais je suis sur que compte tenu de la qualitè de notre jeunesse nous y arriverons et croyez moi la misere est en Europe bonne chance Mohamed

      • mohammed hifad said, on juillet 26, 2009 at 10:26

        Monsieur Azoulay

        j’ai le même âge que vous et j’ai deux filles et un garçon.J’avais aussi des amis juifs que j’aimais bien.J’ai retrouvé , par hasard , l’un d’eux juste hier sur le site darnna.com.Votre roman est interessant et conviendrait à la situation que nous commentons en ce moment.Vous savez , depuis notre jeunesse , lorsque deux personnes en viennent aux mains dans la rue , nous intervenons spontanément pour les séparer et les réconcilier.Cela fait partie de notre culture marocaine et j’espère que ceux qui vont venir après nous vont faire la même chose.Nous faisons tout simplement notre devoir de citoyens.Et nous exprimons notre témoignage d’une manière objective ,dans la mesure du possible , là où c’est necessaire ni plus ni moins.Je vous remercie pour vos sincères sentiments de patriote.Vous lirez le kaddich pour moi et je ferai de même pour vous .Longue vie à tous!
        Mohammed Hifad

  8. mohammed hifad said, on juillet 27, 2009 at 3:48

    Chers amis Hichambennani et Azoulay

    Pour mettre cette fructueuse discussion à la portée d’un grand public , je l’ai reportée sur le site DARNNA.com très fréquenté par les Souiris d’ici et d’ailleurs.c’est sur la rubrique « forum » , Maroc,Mogador d’hier et Essaouira d’aujourd’hui , page 10.Bonne journée.

    Mohammed Hifad.

  9. David ANDRE AZOULAY said, on juillet 31, 2009 at 7:46

    Cher Mohamed,tout d’abord Bonne Fete à notre ROI et de bon coeur car malheureusement je n’ai jamais ete courtisan Je suis trop independant et humaniste Belle famille vous avez là Je vous enverrais un exemplaire de mon livre des qu’il sera publiè
    Je finis le scenario pour un film et j’ai fait une edition en Anglais amities

    • Mohammed Hifad said, on juillet 31, 2009 at 9:26

      Cher David

      Je souhaite aussi bonne fête à SM Mohamed VI et je tiens aussi beaucoup à ma liberté.Je suis vraiment touché par votre aimable et généreux geste et je vous en remercie d’avance. Bon succés dans tout ce que vous entreprenez et bonne continuation!

  10. azoulay said, on août 2, 2009 at 8:49

    Cher Mohamed
    juste quelques échanges de mail avec un inconnu et nous voila comme de vieux amis c’est le miracle de notre nation que Dieu LA PRÉSERVE DU MAL
    Nous sommes au grand étonnement de certains la seule communauté en EUROPE à faire une prière a Kippour pour le ROI et le peuple marocain dans son entier Que d’émotion a ce moment,même des gens qui n’ont pas eu le bonheur de vivre au Maroc
    Merci pour vos encouragements qui me touchent Des que le livre sera publié je me ferais un plaisir de vous en adresser un exemplaire
    amities

  11. Karim de Bruxelles said, on janvier 9, 2010 at 6:11

    Je suis indigné mais pas surpris par les propos de Monsieur Miloud Chaâbi. Ces propos sont clairement racistes et xénophobe. En Europe il écoperait certainement d’une condamnation. Pas surpris car paraît-il c’est une personne analphabète. Quelqu’un peut confirmer?

    Les juifs marocains est une richesse pour le pays et j’espère que la 3ième génération revient un jour investir dans son pays d’origine.

    Karim de Bruxelles.

  12. hafid said, on avril 28, 2010 at 10:25

    hello.i want to know if i can find some one who is interested in investing in build to inform
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  13. bahia said, on juin 7, 2010 at 2:12

    répond a madame Nadia salah d’après un entretien par Laurence oiknine de version homme avec ami juif de Maroc et André Azoulay ;(nous avions des amis musulmans ,mais personne nous engageait dans la lutte pour l’indépendance dont nous n’avons appris l’existence que trad nous demeurions dans une éducation et des mouvement juifs)
    C’est comme l’amour vers le Maroc doit existe par un engagement bien sur que ces vérités de votre situation vous aussi monsieur azouly vous étiez pas intégrés dans libération de pays mais intégré dans le gouvernement après indépendance c’est intéressant bravo madame Nadia est ce que nous grands pères et nous grandes mères sont étaient engagés a participer dans la lutte pour indépendance dis et ce l’amour de mon engagement ou un dont spirituel si tu raison que André est vrais marocain sourri lui dire svp nous donnerons un local pour une association a Esssaouira HHHH


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